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Le télechargement légal fait marche arrière


Comme vous le savez, en Espagne existe un texte qui considère comme légal le téléchargement de fichiers entre particuliers si celui-ci n'est pas distribué à des fins commerciaux.

Jeudi, la Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique (SACEM) et le Syndicat National de l'Edition Phonographique (SNEP) ont de nouveau rejeté l'idée de mettre en place une telle mesure pour légaliser les téléchargements et les échanges de fichiers protégés sur Internet.

Proposé il y a plus d'un an par la Société civile pour l'Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes (ADAMI), il proposait d'assimiler l'échange de fichiers comme un acte licite de copie privée. Ce concept "d'une redevance" sur le téléchargement, incluse dans les abonnements Internet, est également soutenu par la Société de Perception et de Distribution des Droits des Artistes Interprètes de la Musique et de la Danse (SPEDIDAM – Ouf…).



Organisée par Musiques France Plus (une association présidée par Enrico Macias), cette rencontre a réuni de nombreux professionnels de la filière musicale et des parlementaires. Au cours de celle-ci, Hervé Rony, directeur général du SNEP, a annoncé qu'il était "extrêmement dangereux de faire croire aux consommateurs qu'ils peuvent se servir de tout sur Internet". L'ADAMI demande un "débat national" sur le sujet.

Je ne peux que vous inciter à consulter le site de l'ADAMI pour plus d'informations sur ce sujet.